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Hauts-de-Seine Attaqués par l’Etat, les maires anti-pesticides persistent au tribunal 29 octobre 2019 La préfecture a demandé l’annulation des arrêtés pris par Gennevilliers et Sceaux prohibant tout usage de glyphosate sur leur territoire communal. L’audience s’est transformée en tribune anti-pesticides. Il n'y avait pas que la grisaille qui donnait un air bretonnant aux abords du tribunal de Cergy (Val-d'Oise) ce mardi matin. Le torse barré de son écharpe tricolore, Daniel Cueff, maire (SE) de Langouët (Ille-et-Vilaine) est venu soutenir ses compagnons de lutte des Hauts-de-Seine. Patrice Leclerc et Philippe Laurent, respectivement maires PCF de Gennevilliers et UDI de Sceaux — ce dernier étant représenté par son adjointe Florence Presson — étaient convoqués devant le tribunal administratif pour avoir pris un arrêté contre les pesticides, dont le fameux glyphosate. Ce sont les premiers maires du département à devoir répondre de tels arrêtés devant la justice administrative. Ils savaient à quoi s'attendre : le 14 octobre dernier, ces élus des Hauts-de-Seine s'étaient rendus à Rennes (Ille-et-Vilaine) afin d'apporter leur soutien à Daniel Cueff, poursuivi pour les mêmes raisons. «Les maires ne sont pas fondés à se substituer à l'Etat», estime la préfecture C'est lui qui avait initié la fronde des élus en prenant le premier arrêté anti-pesticides le 18 mai 2019. Et des villes aux campagnes, le combat est le même selon lui. « C'est important que des villes très urbaines, sans agriculture, prennent des arrêtés, insiste l'élu breton. Cela montre que le problème c'est le produit, pas l'agriculteur! » C'est le représentant de la préfecture qui a pris la parole en premier. Selon le représentant de l'Etat, les communes ont outrepassé leurs compétences. En clair ce n'est pas à elles d'interdire le glyphosate. Cette mesure relève des pouvoirs de police spéciaux de l'Etat. « Aucune étude n'a établi de péril imminent pour la santé des populations, appuie-t-il. Les maires ne sont donc pas fondés à se substituer à l'Etat. » « Des circonstances locales justifient ces arrêtés » De l'autre côté de la travée, l'avocate des deux villes fourbit ses armes. Les élus sont défendus par Corinne Lepage, ancienne ministre et déjà avocate du maire de Langouët. Elle développe une défense autant scientifique que juridique, allant même jusqu'à mettre en cause la régularité de la procédure lancée par la préfecture. Son objectif : démontrer qu'il y a bien carence de l'Etat, que le péril imminent pour les populations est avéré donc et qu'en vertu de ses pouvoirs de police générale, un maire peut prendre ce type d'arrêté. Newsletter Hauts-de-Seine Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien Adresse e-mail JE M'INSCRIS Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus Et l'avocate d'aller plus loin qu'un simple copier-coller de sa plaidoirie bretonne. « Il y a aussi des circonstances locales qui justifient ces arrêtés », annonce-t-elle avant de dresser un rapide portrait des deux villes. Gennevilliers ? Une commune touchée par la pollution atmosphérique, celle de l'A86 et l'A15 « contre laquelle on ne peut pas grand-chose. Ce n'est pas la peine d'en rajouter », estime-t-elle. Quant à Sceaux c'est une commune verte mais avec « énormément d'espaces vulnérables, des espaces accessibles aux enfants et où on est susceptible d'utiliser des pesticides… » « On a des élus qui ont pris leurs responsabilités et ont agi », résume l'avocate. « Ce combat n'est peut-être pas légal mais il est légitime » Son intervention achevée, c'est le Dr Jean-François Deleume qui enfoncera le clou à l'issue d'une longue explication sur les risques de ces substances chimiques. « Il y a bien un danger imminent et le risque en milieu urbain existe, notamment pour les femmes enceintes », assure le porte-parole de l'association Alerte des médecins sur les pesticides. LIRE AUSSI > Glyphosate : un test pour connaître son taux de contamination Parmi les soutiens des maires rebelles, une poignée d'élus des Hauts-de-Seine, comme Jacqueline Belhomme et Patrick Jarry, maires PCF et GC de Malakoff et Nanterre, avaient aussi fait le déplacement. Eux aussi ont pris des arrêtés similaires à la rentrée. « Il faut juste un peu de courage. Ce ne sera pas la première fois que les maires feront bouger les choses… », estime le maire de la ville-préfecture. « C'est un devoir de protéger les populations », renchérit la maire de Malakoff. Quelle que soit la décision du tribunal, attendue la semaine prochaine, les élus ne comptent pas baisser les bras. « Ce combat n'est peut-être pas légal mais il est légitime, rappelle Patrice Leclerc. Maintenant que nous avons un débat national, c'est au gouvernement de prendre position. » « « Il est de notre responsabilité de ne pas accepter de retirer cet arrêté », abonde Philippe Laurent, dans un courrier lu par son adjointe. Aujourd'hui, on compte une centaine d'arrêtés anti-glyphosates en France dont six dans les Hauts-de-Seine : à Sceaux, Gennevilliers, Malakoff, Bagneux, Nanterre et Antony. Source : Le Parisien
Neuilly-Plaisance La farine bio « made in 93 » livrée à l’Elysée 3 novembre 2019 La farine bio « made in 93 » livrée à l’Elysée Après la pomme de terre « Belle de Neuilly », dégustée l'année dernière par Donald Trump et Emmanuel Macron à l'occasion d'un déjeuner diplomatique, la farine de Neuilly-Plaisance! La petite parcelle du plateau d'Avron a livré 10 kg de farine bio aux cuisines de l'Elysée, sur les 200 produites au total. Elle a été produite de manière artisanale par les enfants et les habitants. Une manière de « renouer avec le passé agricole de la commune » pour son maire Christian Demuynck (LR), à l'origine du projet. Sans engrais, sans pesticides Les producteurs en herbe se sont appuyés sur les méthodes des années 1950 grâce à l'aide d'agriculteurs de la Nièvre. Une petite moissonneuse-batteuse d'époque a été prêtée par Thierry Saint-Serin, fondateur de la ferme pédagogique des Gens de la terre. Elle est identique à une farine industrielle, la seule différence c'est qu'elle ne comporte aucun pesticide, aucun engrais, assure Thierry Saint-Serin. On ne le sent pas au goût, mais ça fait toute la différence. » Située sur les hauteurs, la parcelle du plateau d'Avron bénéficie d'une terre calcaire, vierge de toute pollution, idéale pour faire pousser des denrées. La récolte du mois d'août a été un franc succès : 78 % du blé a été transformé en farine. Le chef de l'Elysée est originaire de Neuilly-Plaisance En tout sur les 250 kg de farine, 10 ont donc été livrés à Guillaume Gomez, le chef de l'Elysée et originaire de Neuilly-Plaisance. Une partie a servi à fabriquer du pain lors du forum des associations. Le maire espère surtout pérenniser l'action pédagogique. « Le but c'est de faire comprendre aux enfants que les aliments ne tombent pas du ciel emballés dans du plastique », explique-t-il. L'année prochaine, il compte revenir à la production de pommes de terre. Source : Le Parisien
Vincennes - Saint-Mandé 60 000 courriers en retard de distribution à la Poste 1 novembre 2019 Depuis septembre et la réorganisation des tournées, le centre de tri du secteur de Vincennes-Saint-Mandé accumule un monstrueux retard de distribution. Fataliste, Jean-Claude espère que le théâtre pourra lui faire un duplicata du billet qu'il aurait dû recevoir il y a déjà plus de deux semaines. « Au pire, je perds une soirée, mais il y a des gens pour qui le retard de courrier est bien plus embêtant, relativise cet habitant de Vincennes attablé en terrasse devant son café en ce vendredi pluvieux. Il y a quand même un problème à la Poste depuis un certain temps. Mon facteur a démissionné il y a quelques mois tellement son rythme de travail était devenu intenable ! » Depuis septembre et la réorganisation des tournées des facteurs, le centre de tri du secteur de Vincennes est sous l'eau. Selon le syndicat Sud-PTT 94, 60 000 plis étaient encore en attente de distribution sur le secteur de Vincennes-Saint-Mandé. Dont certains remonteraient au mois d'août. Une situation exceptionnelle que les postiers pouvaient rencontrer occasionnellement sur des périodes courtes comme les élections. Mais qui cette fois perdure et crée une situation de rupture du service public de distribution du courrier. Des tournées réorganisées et supprimées D'autant qu'en mars, le centre de distribution dédié aux deux communes limitrophes a déménagé à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Un transfert motivé par la vétusté des locaux vincennois qui n'arrange rien en pleine réorganisation. « Le déménagement a aggravé les choses, mais le problème remonte à la suppression de trois tournées en septembre 2017, explique Dominique Gilardi, secrétaire départementale adjointe Sud-PTT 94. A la rentrée, la direction de la Poste a de nouveau supprimé huit tournées. C'est-à-dire que les facteurs ont des tournées plus longues et donc difficiles à boucler. » À cela, il faut ajouter un nouveau fonctionnement mis en place par La Poste depuis un peu moins de trois ans en Ile-de-France. Les équipes de tri et de préparation des tournées ont été scindées de celles qui font la distribution. « Cette réorganisation aggrave les conditions de travail des facteurs et l'efficience de la distribution », poursuit la représentante syndicale. Résultat, des quartiers entiers de Vincennes et Saint-Mandé sont concernés par des retards de courriers de plus d'un mois. Je suis partie en vacances une semaine. En rentrant, ma boîte aux lettres était vide, s'inquiète une habitante de Saint-Mandé. Un de mes voisins a lui reçu un accusé de réception d'un courrier important un mois plus tard et il attend des lettres suivies qui sont bloquées au centre de tri depuis trois semaines. » Les élus montent au créneau Sollicités par de nombreux habitants, les élus du secteur ont interpellé la Poste. A l'instar du député (LREM) Guillaume Gouffier-Cha, qui depuis septembre demande un point d'étape hebdomadaire sur la situation : « Le plus problématique ce sont les courriers officiels, les amendes, les impôts, les renouvellements de carte vitale par exemple qui mettent les administrés en difficulté. Là-dessus, j'attends des réponses de la Poste. » Le sénateur (UDI) Laurent Lafon a quant à lui sollicité le ministère de l'Economie et des Finances - pour dénoncer la situation. « Certains Val-de-Marnais restent des semaines sans courrier, parfois des quartiers entiers ne sont pas desservis et quand les courriers arrivent enfin ce n'est pas toujours chez le bon destinataire. Le contrat entre l'Etat et la Poste n'est pas respecté. » Les «difficultés de recrutement» de l'entreprise La direction régionale de la Poste concède des difficultés depuis la mise en place de la nouvelle organisation, qui a demandé « un temps d'adaptation et des ajustements ». Elle avance par ailleurs des « difficultés de recrutement » : « Depuis bientôt deux mois, nous mettons en œuvre au quotidien des mesures exceptionnelles d'entraide interne et de recrutements temporaires. Grâce à cela, la situation revient progressivement à la normale dans les deux communes. » En 2018, la réorganisation du centre de tri de Créteil avait déjà causé des retards de courrier et des distributions anarchiques dans le secteur du plateau Briard notamment. Source : Le Parisien
Vélizy-Villacoublay Le quartier Louvois poursuit sa mue 27 octobre 2019 La réhabilitation sera terminée en 2021 après trois ans de travaux. Riverains et commerçants l’attendent avec impatience. C'était l'enjeu numéro 1 en 2014 lors d'élections municipales fratricides à droite à Vélizy-Villacoublay. Cinq ans après, et au terme de multiples péripéties sur le chantier d'aménagement du quartier Louvois, le maire (LR), Pascal Thévenot vient de tenir une réunion publique sur le sujet, alors que l'impatience se fait sentir chez les riverains et certains commerçants. « Franchement, elle s'est bien passée, note l'élu, en mode rassurant. Des questions ont été posées sur l'avancement du chantier et certains points restent à améliorer mais tout va bien. » Si le vote initial de la zone d'aménagement concerté (ZAC) Louvois remonte à 2011, les premiers coups de pioche ont été donnés en août 2015 avec la déconstruction du silo sud. Quatre ans plus tard, il reste encore des éléments à détruire de cette fameuse dalle de 20 000 m2, construite dans les années 1970 et longtemps symbole des lieux. Ce chantier de reconversion d'une dalle aura été l'un des plus importants menés en France. « On en a un peu marre » dit un habitant Sur place aujourd'hui, la nouvelle place Louvois, attenante à l'arrêt du tram T6 du même nom, donne à voir sur quelques centaines de mètres, la future physionomie du quartier. Les commerces de part et d'autre et les larges trottoirs se succèdent. Mais plus loin, la route est coupée et il faut contourner des barrières en supportant le bruit des marteaux-piqueurs. « On en a un peu marre et il nous tarde de voir le projet définitif car, entre les plans et la réalité, c'est parfois trompeur, remarque Jean-Louis, un retraité. Mais on n'a rien contre et puis on passe une partie de l'année en Charente alors on le supporte mieux. C'est tellement mieux que la dalle. Le quartier sera aéré avec une communication vers l'extérieur et une circulation plus facile. » Du bruit et de la poussière Dans la supérette Franprix, les affaires ont l'air de tourner rondement. « Les gens sont contents car on a un magasin tout neuf. Celui sur la dalle était vraiment vieillot, confie la directrice. Même si les choses avancent un peu trop doucement aux dires de mes clients. » Ainsi, dans la pharmacie, une dame parle d'un « très gros projet » qui « met du temps ». « Les gens se plaignent car il y a encore pas mal de nuisances avec du bruit et de la poussière », dit une employée. La patronne déplore avoir été confrontée à « beaucoup de difficultés techniques » avec le promoteur. « Il valait mieux disposer d'un bon architecte », soupire-t-elle. Quant au quartier lui-même, il faut encore travailler à son identification. « Pour les accès, ce n'est pas terrible. Notre visibilité se doit d'être meilleure, poursuit-elle. Quand on regarde sur Internet, il existe encore l'ancienne place Louvois et la nouvelle. Ceux qui ne connaissent pas ont du mal à s'y retrouver. » En face, à l'institut de beauté, l'heure est à l'apaisement. « On est mieux que sur la dalle, c'est certain. Les soucis de construction sont derrière moi mais il faudrait mieux indiquer le parking, souligne la patronne des lieux qui a fondé une association de commerçants. La ville a validé des choses dans ce sens donc ça va venir. Les pieds d'immeuble seront livrés en fin d'année mais pour tout le monde, il tarde qu'on arrive à la fin du chantier. » Le maire demande à « regarder vers le futur » Plus loin, à l'arrière d'un immeuble du bailleur la SEMIV, qui fait encore face au dernier pan de dalle à détruire, Martin, 17 ans, rentre chez lui. « Pour nous, maintenant ça va mais c'était plus dur quand ils ont cassé toute la dalle sous nos fenêtres. Je sais qu'ils vont mettre un distributeur de billets au niveau de la rue. Tout le monde l'attend », indique le jeune homme. Quant à Pascal Thévenot, il demande à regarder encore vers le futur. « Le dernier arbre sera planté début 2021. Et puis à la place de ce qu'il reste à casser de la dalle, il y aura un grand espace vert. Je peux comprendre l'exaspération des personnes qui ont dû supporter des marteaux-piqueurs mais la mue du quartier n'est pas encore terminée ». LES DERNIÈRES ÉTAPES D'UNE RENAISSANCE En 2021, le nouveau Louvois comptera entre autres 250 logements supplémentaires et une crèche de 60 berceaux. Les prochaines livraisons, en fin d'année et jusqu'au printemps 2020, concernent les pieds d'immeubles du bailleur La SEMIV. Certains services, très demandés comme un distributeur automatique de billets feront leur apparition. L'ultime morceau de dalle, dont la déconstruction s'étalera jusqu'à fin mars 2020, laissera la place à un parc arboré avec un bassin de 600 m2, lequel jouxtera le quartier Exelmans. De ce côté-là, une aire de jeux de 600 m2 communiquera avec le centre sportif et culturel Jean-Lucien Vazeille, un espace de 5000 m2 qui ouvrira au public en septembre 2020. Source : Le Parisien
Bessancourt La nouvelle école écologique a fait sa rentrée 4 novembre 2019 Les 118 élèves du groupe scolaire écologique Simone-Veil ont pris possession des locaux. Luna et sa maman Magali avaient tellement hâte qu'elles sont arrivées avec dix minutes d'avance. Comme la petite fille, les 118 élèves du nouveau groupe scolaire Simone-Veil de Bessancourt ont pu prendre possession de leur nouvelle école, ce lundi matin. Un moment attendu avec impatience, et immortalisé en photo par certains parents. Ces derniers auront en effet dû attendre en raison d'un retard de livraison du chantier. Depuis la rentrée de septembre, les enfants étaient accueillis dans l'école Saint-Exupéry toute proche. « Tout s'est passé, souffle Magali. Les équipes des deux écoles ont bien travaillé ensemble. » Une capacité d'accueil de 250 élèves Le jeu en valait la chandelle. Implanté au cœur de l'écoquartier des Meuniers, l'établissement (qui peut accueillir jusqu'à 250 enfants) est une école écologique. Le bâtiment en bois est ainsi à énergie passive. De nombreux aménagements sont pensés dans l'édifice, qui comprend une école maternelle de trois classes, une école élémentaire de cinq classes, une classe Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire), un espace pré-post scolaire et un restaurant, et dont le coût est estimé à 7 M€. La nature est présente tout autour de l'école. Et même à l'intérieur, la municipalité ayant décidé de conserver l'ensemble des arbres existants sur le site. Une « contrainte » déjà imposée aux promoteurs dans l'écoquartier. Potager et poulailler En plus des poulaillers déjà présents dans les autres écoles de la ville, le nouvel établissement accueillera un potager en permaculture cultivé notamment par les enfants. « L'idée est que ce soit aussi un lieu de vie pour les parents », explique le maire (LREM), Jean-Christophe Poulet. Et les familles ne sont pas insensibles. « Cela peut sensibiliser les enfants à l'écologie, explique Aminata, la maman d'Issa. C'est une bonne chose pour l'avenir. » « C'est une bonne idée d'essayer des choses au niveau d'une ville, confirme Quentin, papa de Guido, en moyenne section. Et visuellement, l'école est plutôt sympa. Elle se fond bien dans le paysage. » Source : Le Parisien
REVUE DE PRESSE DES COMMUNES DE L'IDF
Claye-Souilly L'hôtel transformé en résidence pour femmes maltraitées 4 novembre 2019 L’ancien hôtel sera rénové par le bailleur social Trois Moulins Habitat pour en faire une résidence pour femmes victimes de maltraitance. Transformer l'hôtel du commerce en refuge pour les femmes victimes de maltraitance, c'est le projet du maire de Claye-Souilly, Yves Albarello (LR). Fermé depuis plusieurs mois, cet hôtel situé le long de la rue Jean-Jaurès avait été mis en vente par son propriétaire, mais la municipalité l'avait préempté, après avoir élevé de 500 000 euros à 1 million d'euros le plafond du montant maximal d'un bien que la municipalité peut préempter. « Le propriétaire de l'hôtel voulait vendre au plus offrant mais je voulais absolument éviter que le bâtiment ne soit acheté par un vendeur de sommeil », confie le premier magistrat. Cette préemption avait suscité les interrogations du conseiller municipal d'opposition Renaud Hée (SE), qui suspectait en avril dernier le maire et sa majorité de vouloir permettre la réalisation d'un projet immobilier à la place de l'établissement hôtelier, ce qui aurait signifié selon lui la suppression des places du parking des Mariettes. Un projet porté par le bailleur Trois Moulins Habitat Mais c'est un tout autre projet qu'a imaginé le premier magistrat en collaboration avec le bailleur social Trois Moulins Habitat. « Le sujet des violences faites aux femmes est en plein dans l'actualité et nous avons réfléchi au meilleur moyen de lutter contre ce problème à notre échelle. La municipalité va donc transférer son droit de préemption au bailleur, qui pourra acheter l'hôtel au prix que permet la préemption », explique Yves Albarello. « Nous allons acquérir le bâtiment pour environ 1 million d'euros et investir environ 700 000 euros pour rénover une dizaine de logements, qui pourront accueillir une ou deux femmes selon le projet défini par l'association d'aides aux femmes maltraitées que nous sommes en train de choisir. Si tout se passe bien, cette résidence pourrait être ouverte à la fin de l'année 2020 », précise Gilles Sambussy, directeur général de Trois Moulins Habitat. Source : Le Parisien
Gagny Face au tollé, le stationnement payant et corrigé 4 novembre 2019 Manifestations, dégradations de parcmètres : la ville a entendu le mécontentement autour du plan de stationnement mis en place à l’été 2018, et revu les tarifs à la baisse. « Un an de racket! » Dans le centre-ville de Gagny, quand on évoque le stationnement payant mis en place l'été dernier, les passants s'agacent franchement. A tel point que le maire Rolin Cranoly, le nouveau maire (DVD) - qui a succédé à Michel Teulet (LR), décédé en juillet - a complètement revu le dispositif, qui a engendré ces derniers mois manifestations et dégradation de parcmètres. Les tarifs ont donc largement été revus à la baisse. Désormais, l'abonnement annuel est à 160 € au lieu de 300 € pour les résidents, les commerçants ou professions libérales exerçant dans la ville. Le parking souterrain coûte 450 € l'année, au lieu de 700 €. «Les habitants ont boycotté le stationnement en centre-ville pendant un an » Par ailleurs, le stationnement est gratuit partout entre 12 et 14 heures, et au-delà de cette tranche horaire, il est possible de stationner gratuitement partout durant 30 minutes. Enfin, tout le mois d'août sera gratuit. « Quand le stationnement a été mis en place, une clause de revoyure au bout d'un an a été annoncée », rappelle l'édile par intérim. « Donc, nous avons travaillé avec les associations, les habitants, les commerçants, pour trouver un juste équilibre sur le stationnement payant. Car il faut dire la vérité : ce sujet a créé un véritable tollé, et en réalité, les habitants ont boycotté le stationnement en centre-ville durant un an… C'était contre-productif », poursuit Rolin Cranoly. Lui-même assure avoir été « le premier à aller discuter avec les mécontents au moment des manifestations », et « pousser dans le sens d'une baisse des tarifs ». Et ce, « sans aucune velléité électorale », jure celui qui a annoncé sa candidature au scrutin municipal de 2020. Forcément, la baisse des tarifs est bien accueillie. Dans le salon de coiffure de Paula, par exemple, on s'en félicite : « Il était temps », lance une cliente, qui assure que « les habitants auraient fini par déserter le centre-ville ». Pour les habitants, l'étape la plus impressionnante aura lieu la semaine du 25 novembre avec la dépose du clocheton qui trône au sommet de l'hôtel de ville. « Nous pensions pouvoir l'enlever en une seule fois mais il est en trop mauvais état, explique encore Dominique. Nous allons procéder petits bouts par petits bouts ». Le clocheton sera ensuite totalement rénové dans un atelier avant de revenir sur le toit du bâtiment. Source : Le Parisien
Courbevoie Les employés municipaux se font facteurs 29 octobre 2019 Une agence postale communale a ouvert ce mardi dans le quartier du Faubourg de l’Arche un an après la fermeture d’un bureau de poste. Une nouvelle enseigne jaune et bleue brille au 16, rue de Dieppe, à Courbevoie, depuis ce mardi. A l'intérieur, un formateur de La Poste donne ses dernières instructions aux deux étudiantes recrutées à mi-temps par la ville pour tenir cette agence postale communale. Au bout d'une heure, les premiers clients déposent leur courrier. « C'était vraiment nécessaire d'ouvrir car au service postal de Monoprix les vendeurs ne connaissent pas les produits et l'agence de l'avenue Marceau est trop loin », assure Louisa 32 ans. « Ça va être utile, renchérit Claire, 51 ans dont 21 dans le quartier. C'est étrange de voir ça en ville car habituellement les agences postales communales ont les voit plutôt à la campagne. » Une manière de souligner son indignation après la fermeture il y a un an de l'agence postale avenue Puvis-de-chavannes. Un avis loin d'être partagé par tous. Certains s'interrogent sur les horaires d'ouverture jugés trop tardifs, entre 16 heures et 20 heures. « Ça ne sert à rien ! On ne peut pas déposer ou retirer de l'argent ici », s'agacent Ginette et Jean, un couple octogénaire. Un nouveau service voulu par la mairie Pourtant la municipalité a voulu ouvrir cette agence pour ses habitants et en particulier les personnes âgées. « On a cherché des commerçants pour rendre ce service mais on n'en a pas trouvé », reconnaît un proche du maire. Coût pour la collectivité : 30 000 € nets par an, soit le salaire des employées. Un prix maîtrisé puisque cette agence est installée dans les anciens locaux de la Police nationale appartenant à la ville. La Poste, quant à elle, rappelle que deux services postaux chez des commerçants ont été mis en place l'année dernière dans le quartier. « La loi postale du 9 février 2010 stipule que 90 % de la population d'un département doit se trouver à moins de 5 km et à moins de 20 minutes en voiture d'un point de contact de La Poste, insiste la direction. Pour les Hauts-de-Seine on est à 100 %. » Source : Le Parisien
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